Christian Ruffoni, assisté de son frère Jean, dirige la Queyrassine du bois, une modeste unité des Hautes-Alpes apparaissant comme l’archétype de la petite scierie familiale et artisanale. Pour encore mieux servir ses clients, l’entreprise vient d’acquérir un séchoir et une brosseuse.
Qui a dit que la petite scierie artisanale n’avait pas d’avenir ? Et qu’elle était condamnée à disparaître faute d’adaptation et d’investissements ? Ce lieu commun, trop souvent rebattu, demande à être examiné de plus près. Car, il n’y a pas que la capacité de production, la masse critique, les revenus à 8 chiffres, la puissance financière pour réussir dans la première transformation. D’autres modèles tout aussi viables existent que celui de la méga-unité qui casse du bois quotidiennement en 2 x 8 heures.Toutefois, des préalables s’imposent pour qu’une petite scierie artisanale rencontre le succès. Structure familiale, matériel adapté et renouvelé, proximité avec son marché par définition local, notion de service y compris dans une transformation plus poussée, carte des bois de pays… La liste n’est pas exhaustive. Et on retrouve tous ces éléments, et d’autres encore, à La Queyrassine du bois.Spécialiste…
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