Bois feuillus
Dans la transformation des bois, il n’y a pas que les grands groupes et les grosses sociétés qui investissent. Sur un effectif de scieries qui s’établira sans doute autour de quelque 1 000 unités d’ici 2025, celles à caractère semi-industriel représentent environ un tiers des effectifs opérationnels.
Souvent de composition familiale, la direction de ces entreprises de taille moyenne privilégie la pérennité de l’outil de travail plutôt que la distribution à tout-va de dividendes. C’est le cas chez Brochet, une scierie de chêne fondée par cinq frères éponymes en 1976, à l’orée de la grande forêt domaniale de Chaux (Jura). « Nos parents ont débuté par l’exploitation forestière, d’abord dans le bois de chauffage puis en évoluant progressivement vers le négoce de grumes », relatent Gérald et Jean-Emmanuel Brochet.
Des nouvelles activités
Les deux cousins ont pris
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