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[DIAPORAMA] salon Bio360 : l'exposition bois-énergie en images

Dédié aux bioénergies et à la bioéconomie, le salon Bio360 expo s’est déroulé à Nantes les 24 et 25 janvier 2024. 4 500 participants s’étaient inscrits auprès de l’organisation avant-même l’ouverture des portes pour venir rencontrer les 420 exposants réunis dans le hall XXL du parc des expositions de La Beaujoire. Parmi eux, une petite centaine d’exposants et marques proposaient des solutions et du matériel dédiés à la valorisation du bois en énergie, principalement à destination de l’industrie et des collectivités. Tour d’horizon en images d’une offre qui depuis plusieurs années désormais partage l’affiche avec d’autres énergies renouvelables (biogaz, biométhane, biochar…) dans le cadre de ce rendez-vous héritier du salon du bois-énergie.

Crédit photo SD

« Depuis quatre ans, le nombre d’installations est constant. Le marché du bois-énergie n’est pas forcément en pleine expansion aujourd’hui mais il est mature », expliquaient Samuel Simonin et son collègue Emmanuel Rondin, respectivement directeur général et technico-commercial pour l’entreprise Agri-Consult, spécialisée dans la conception de solutions de stockage.

La société bretonne Ar-Tekh participait pour la seconde fois à Bio360 expo. « Notre cœur de métier, c’est le séchage des déjections animales, mais nous développons aussi désormais un séchoir spécifique entre 300 et 500 kW de puissance pour l’alimentation des petites presses de pelletisation », indiquait le gérant de l’entreprise, Loïc Gouret. « Ce sont des installations pour les scieries que les gros faiseurs ne font pas. A l’origine, nous avons développé ce séchoir dans le cadre d’un partenariat avec la société Expert Pellet qui intègre notre matériel dans son offre globale ».

« Il y a beaucoup de demandes pour des projets neufs », soulignait Sylvain Le Velly, chargé d’affaires pour Damrys, une entreprise spécialisée dans la pose et la préfabrication de matériaux réfractaires.

Sur le stand du constructeur de chaudières Polytechnik, Olivier Jacky confirmait qu’il y a actuellement beaucoup de demande sur le marché. « Après, il faut concrétiser », nuançait toutefois l’ingénieur d’affaires de cette entreprise autrichienne. Aux côtés du dirigeant Wolfgang Bauer, il mettait notamment en avant la technologie de gazéification du bois développée par Polytechnik pour les petites puissances, jusqu’à 3MW.

Affichage de prix style "station service" sur le stand de Béma, histoire de bien mettre en lumière l’intérêt économique que peut représenter l’utilisation du bois par rapport à d’autres énergies. « On tire notre épingle du jeu grâce à la maîtrise de A à Z de la chaîne de production », soulignait Thomas de Launay, codirecteur général de cette entreprise spécialisée dans la production et la fourniture de bois-énergie. « ça rassure nos clients. Nous venons dernièrement de créer notre propre société de transport et d’investir dans nos premiers camions à fond mouvant. Depuis deux ans, notre chiffre d’affaires progresse de 30 à 40% et notre plan de développement pour les prochaines années est dans la même lignée ».

« ça freine un peu depuis l’été 2023, mais la demande réelle est assez stable et nos clients dans le domaine du sciage, de la transformation du bois, sont toujours là », expliquait Bernhard Moser, le dirigeant de ZM Technik. « mais nous ne sommes pas inquiets parce que nous avons encore du travail jusqu’en 2025 », poursuivait le chef de cette entreprise suisse constructrice de machines pour la fabrication de granulés et de sécheurs fonctionnant à partir de chaleur fatale issue de la méthanisation ou de la gazéification du bois.

Parallèlement à l’offre présentée sur les stands, plusieurs espaces conférences proposaient aux participants de s’informer sur différentes thématiques : biochar, biomasse, économie circulaire, transport durable, biogaz, gaz vert.

Importateurs exclusifs pour la France des broyeurs et cribles Doppstadt, Benoit Rozay et son collègue de l’entreprise W41environnement présentaient plus particulièrement l’Inventhor 6.2, le nouveau broyeur lent du constructeur allemand dont ils réceptionneront en France le premier modèle dans les prochains jours.

Fabricant slovène de chaudières de 20 kW à 2 MW, l’entreprise Topling participait pour la troisième fois à Bio360expo. A Nantes, Marc Gruner, agent pour la France, la Belgique, l’Italie et la Suisse, accompagnait Goran Mrazic, directeur technique industriel, et Darko Peretić, en charge des ventes à l’international.

Spécialisées dans le stockage et le transport de la biomasse, les entreprises AA biomasse et AL industrie présentaient sur leur stand un convoyeur de matière en fonctionnement.

Trois entreprises ont été récompensées dans le cadre du concours de l’innovation organisé à l’occasion de cette édition 2024 de Bio360 expo : - dans la catégorie biochar, Carstorcon pour son additif Climadd à destination du béton et de l’asphalte (prix or) et Crystalchain pour son logiciel traçabilité, ACV, et crédits carbones (prix argent) ; - dans la catégorie biogaz, Manurob pour son robot de manutention autonome Loadix (prix argent).

Le bois-énergie partage désormais l’affiche avec d’autres sources d’énergies renouvelables dans le cadre de Bio360 expo. Pieter-Jan Bulcke et Bart Tambuyser, respectivement ingénieur concepteur et directeur général, présentaient l’offre de l’entreprise belge Carboganic dont l’objectif est de créer des ponts entre l’utilisation du biochar et l’industrie thermoplastique.

« Que ce soit dans l’industrie ou du côté des collectivités, le demande est assez dynamique et il y a notamment encore des projets de conversion de réseaux de chaleur gaz aux énergies renouvelables », expliquait Renaud Barde sur le stand Compte R. « En ce qui concerne plus spécifiquement les marchés publics, entre la notification et l’ordre de travaux, il peut parfois s’écouler plusieurs mois, voire quelques années, et avec l’inflation, il a pu y avoir quelques ennuis dernièrement, notamment parce que les formules de révision des marchés publics étaient complètement caduques ».

Richard Swift, directeur marketing et commerce de la start-up Manurob, présentait le tout premier prototype du robot Loadix. Cet engin de manutention, entièrement autonome, a été développé pour une utilisation dans la cour d’une ferme, par exemple pour alimenter un méthaniseur. Il a été récompensé par un prix Bio360 argent lors du concours de l’innovation.

« Nous travaillons avec des professionnels de la cimenterie, de l’agroalimentaire, de la métallurgie et la biomasse. Sur la période novembre, décembre, janvier, l’activité est en baisse pour nos clients de la cimenterie et de l’agroalimentaire mais elle est stable dans le domaine de la biomasse. Le prix du gaz est cher, donc on brûle du bois », lançait Marc Willefert, directeur technique et commercial, département dépoussiérage et maintenance services de l’entreprise Mortelecque.

Pour Christophe Garnier, directeur commercial régional de l’entreprise Prodesa, « le marché redémarre. Il y a beaucoup de projets d’installation d’unité de granulation en France ».

Preuve de l’engouement actuel pour les solutions biomasse, l’effectif de l’entreprise Sera, spécialisée dans l’ingéniérie de process, est passé de 20 à 35 personnes l’an dernier. Pour Julien Thierry, du service Grands projets, cette forte croissance de la demande est principalement le résultat d’une augmentation du coût des énergies énergies (gaz, électricité) et d’une dynamique liée à la conversion de réseaux et à la volonté d’aller de plus en plus vers la biomasse lors du montage de nouveaux projets.

Historiquement spécialisée dans l’installation de chaufferies biomasse, Charwood ambitionne de développer en France l’utilisation du syngas, un gaz vert produit par pyrogazéification. « Ca marche partout en Europe sauf en France pour l’instant », expliquait le DGA de l’entreprise Nicolas Rident. « Il y a plusieurs raisons à cela. Jusqu’ici le coût de l’électricité était moins cher que chez nos voisins et il y a aussi des freins au plan administratif. La pyrogazéification n’existe pas dans les textes. Il y a aussi eu beaucoup de mauvais exemples par le passé mais nous sommes sûr de la technologies que nous souhaitons développer en France parce qu’il y a actuellement de nombreuses installations de cette technologies venues d’Allemagne qui fonctionnent dans d’autres pays ».

Cogérants de la société France Process, Christian Lallia et François Meillant présentaient à Nantes la mini-cogénération Walter. Avec cette technologie finlandaise qui permet de produire 50 KW d’énergie électrique et 130 KW thermique, les deux associés visent plus particulièrement le marché des scieries jusqu’à 10 000 m³.

Sur le stand du constructeur de chaudières Vincke, Frank Dujardin confirmait la bonne orientation du marché français. « L’année passée a été chargée, surtout en France. On constate la même vague que nous avions connu il y a quelques années aux Pays-Bas ».

Fabricant français de chaudières de grande puissance, au-delà d’1 MW et jusqu’à 17 MW, l’entreprise Weiss enregistre également un niveau d’activité soutenu sur son segment de marché.

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