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Congrès Woodrise : 10 choses à retenir de la première journée

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Crédit photo SD
La quatrième édition de Woodrise se tient à Bordeaux jusqu’au 20 octobre. Après des organisations au Québec en 2019 et au Japon en 2021/2022, ce congrès dédié à la construction bois moyenne et grande hauteur est de retour en France, où il a été créé en 2017.

- La cérémonie d’ouverture de la 4e édition du congrès Woodrise s’est déroulée 16 octobre en fin de journée à l’Hôtel de Bordeaux métropole, en présence du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. C’est notamment à cette occasion qu’a été officialisée la signature du 3e contrat stratégique de la filière bois pour la période 2023-2026.

- Une organisation internationale : le congrès Woodrise est organisé par les Français de l’institut technologique FCBA, les Canadiens du centre de recherche scientifique FP Innovations et les Japonais de l’institut de recherches public BRI et de l’Association internationale pour l'industrie du bâtiment et du logement JIBH. Au total, le consortium à l’initiative de Woodrise compte désormais 26 membres, situés dans 15 pays.

- Jarrett Hutchinson, directeur exécutif en charge de la mise en œuvre du bois massif pour le gouvernement de la Colombie Britannique, a annoncé que la ville de Vancouver au Canada accueillera la 5e édition du congrès Woodrise en septembre 2025. À cette occasion, il a notamment déclaré : "Il y a onze fois plus de bâtiments bois en Colombie britannique que dans le reste de l’Amérique du Nord".

- « Il faut fédérer la filière forêt-bois autour de projets structurants. […] L’enjeu de la décarbonation des bâtiments s’avère crucial », a expliqué le président du Comité stratégique de filière bois (CSF bois), Dominique Weber, en ouverture de la première journée de conférences du congrès.

- « Au Japon, plus de 80 % des constructions basses sont faites en bois mais il faut que nous nous attaquions au développement de bâtiments en hauteur », a indiqué Takashi Imamura, du bureau du logement du ministère japonais de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT) lors de la première session plénière qui avait pour thème : "Décarboner le bâtiment et la ville avec le bois".

- Au programme d’un atelier technique le lendemain, la problématique incendie a néanmoins bien été évoquée à plusieurs reprises au cours de cette première journée, à l’heure où le France planche entre autres sur la révision de sa réglementation pour les ERP. « Si c’est possible, on veut continuer à montrer le bois », a ainsi déclaré Paul Brannen, directeur des affaires publiques pour la Confédération européenne des industries du bois (CEI-bois) et l’organisation européenne des scieries (EOS). « À Londres pour l’instant, on ne peut pas construire de bâtiments au-delà de 18 mètres de haut. À court terme, la réponse sera peut-être d’encastrer les matériaux inflammables dans des structures sandwiches », précisait-il un peu plus tard au cours de son intervention.

- « Les Canadiens puis les Autrichiens ont successivement construit le plus haut bâtiment bois au monde. Le record est actuellement détenu par la Norvège. Les Suisses ont des projets et dans quelques années, le bâtiment le plus haut du monde sera chez eux », a aussi expliqué Paul Brannen. « Mais ce n’est pas vraiment là que se situe l’enjeu et l’objectif est de développer les bâtiments bois de moyenne hauteur. […] Je suis passionné de construction bois, mais le gros du marché, c’est l’isolation. Principalement contre le froid dans l’hémisphère nord mais aussi contre la chaleur avec le réchauffement climatique. »

- Cette première journée de congrès a été l’occasion pour plusieurs intervenants de présenter des exemples pour illustrer les projets mis en œuvre par les villes du monde pour décarboner leur territoire. La Suédoise Josephine Nellerup, stratège en urbanisme, a ainsi expliqué la démarche de la ville de Malmö pour parvenir à une construction climatiquement neutre d’ici 2030. « L’objectif est de diminuer de 40 % les émissions de carbones à Vancouver d’ici 2030 », expliquait quant à lui l’ingénieur canadien en bâtiment écologique Patrick Enright. « On va pouvoir aller jusqu’à des immeubles de 18 étages sans avoir à demander de permis spécifiques. » L’après-midi, l’Américain Greg Kingsley, PDG de KL and A Engineers and builders, a présenté quelques exemples de réalisations emblématiques de son travail : le musée d’art d’Aspen dans le Colorado, l’hôtel Viceroy Palm Jumeirah à Dubaï ou le bâtiment de bureaux Platte fifteen à Denver.

- « L’objectif est de passer de 10 tonnes à 2 tonnes de CO2 par an et par habitant », indiquait pour sa part Anne Fraisse, directrice générale de la société de promotion immobilière Urbain des bois, en charge pour le ministère de la Transition écologique d’établir une feuille de route sur la décarbonation de la filière de l’aménagement. « Pour y parvenir, il faut certes agir sur la construction, mais on a aussi besoin de réfléchir sur la façon dont on organise nos villes. […] L’aménagement de la ville émet chaque année environ 50 millions de tonnes de CO2, à hauteur de 50 % pour la construction, de 25 % pour l’artificialisation des sols et de 25 % liés aux fuites de fluide frigorigène, mais ce qui pèse encore beaucoup plus, ce sont les usages, qui représentent 350 millions de tonnes de CO2 par an ».

- L’ Académie d’Agriculture de France avait choisi le congrès Woodrise pour annoncer le palmarès 2023 de ses Trophées Jean-Paul Lanly. Exceptionnellement cette année, trois prix ont été décernés : à l’entreprise bretonne Silvadec dans la catégorie plus de 50 salariés pour ses produits en bois composite, à la société Lecuiller spécialisée dans les fabrications en bois moulé et à l’association professionnelle Bois de France pour son label qui vise à promouvoir l’origine et le lieu de transformation du bois.

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<p>Les Trophées Jean-Paul Lanly de l'Académie d'Agriculture de France récompensent les démarches qui valorisent le bois français. De gauche à droite, Michel Vernois, gestionnaire des trophées pour l'Académie d'Agriculture de France, Jérôme Martinez, responsable du label Bois de France, Jean-Paul Lanly, Bénédicte Jézéquel, directrice du groupe Silvadec et Nicolas Portier, président de la société Lecuiller.</p>
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<p>La 4e édition du congrès Woodrise se tient au Palais 2 l'Atlantique à Bordeaux.</p>
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