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Commercialisation / Lancement de la marque Bois français

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C’est à l’occasion du forum Bois construction, grand rendez-vous annuel de la construction bois, qu’a été lancée par Philippe Siat la nouvelle marque «Bois français», destinée à distinguer les produits en bois d’origine française et transformés sur le sol français.

C’est lors du forum Bois construction qui s’est déroulé à Nancy du 15 à 17 avril dernier que Philippe Siat, président de le Fédération nationale du bois, a lancé la marque «Bois français», devant un public de prescripteurs, ingénieurs des bureaux d’études bois, représentants des entreprises de fourniture en matériaux et machines, représentants des entreprises de construction. Un public cible donc, auquel les arguments avancés par le représentant des exploitants et scieurs n’ont pu qu’apparaître suggestifs : «Pour bien vendre, il faut anticiper les demandes des consommateurs. Or les consommateurs veulent pouvoir choisir et revendiquer leur consommation, comme un acte militant». « Nous avons d’énormes cartes en main. Il y a un an, les professionnels ont voulu faire sortir de l’anonymat l’offre française de bois avec le slogan «Préférez le bois français» ; aujourd’hui ils vont plus loin, avec la création d’une marque collective que l’association Préférez le bois français animera», a expliqué Philippe Siat.

Le but de la marque est de garantir que le bois d’un produit, ou contenu dans un produit, quelle qu’en soit l’essence, est d’origine française, et que sa transformation et son assemblage ont été faits sur le sol national. «Il y a des critères techniques à respecter pour étiqueter un produit, assurer la continuité de la traçabilité», a expliqué le président de la FNB. «Le respect des critères sera contrôlé par un organisme indépendant». L’association «Préférez le bois français vient donc d’être créée pour mettre en œuvre la marque et délivrer les licences d’exploitation. Ses membres fondateurs sont la FNB, l’Association pour l’emploi des chênes et des feuillus français (APECF), l’Association pour la promotion des emplois du pin (Apep), et France douglas, mais elle regroupe aussi deux autres collèges, celui des fédérations (UCFF, FNCofor, FFB, Capeb) et celui des entreprises. L’association reçoit les adhésions et les dossiers indiquant la gamme de produits que l’entreprise souhaite valoriser par l’apposition de la marque «Bois français». Outre l’adhésion à l’association et les frais de contrôle, celle-ci devra acquitter une redevance annuelle sur la base d’une assiette calculée sur le chiffre d’affaires de production bénéficiant de la marque. Les produits concernés sont tous ceux du secteur bois, des sciages aux produits de construction et d’agencement, en passant par les produits d’emballage, les panneaux, le papier, le bois-énergie.
Dans la demande des consommateurs pour une traçabilité des produits, «la dimension humaine apparaît aussi importante que la dimension environnementale», a noté Philippe Siat. «Le soutien à l’emploi équitable voire local est très important. Depuis de longues années, la communication autour du bois se fait autour de l’équation 1 m3 de bois = 1 t de CO2. Mais nous avons aussi une autre histoire, humaine, à raconter !»

Fabienne Tisserand
 

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