Ce projet a reçu un soutien de 137.000 euros sur 2 ans du ministère de la Nature. « Ce retour des noyers, des noisetiers et des châtaigniers dans nos champs permet de renforcer le maillage écologique propice à la biodiversité et aussi d’ouvrir de nouvelles sources de revenus pour les agriculteurs en lien avec l’alimentation durable et en circuits-courts. C’est un projet bénéfique tant pour la biodiversité que pour l’économie agricole », indique l’association qui précise que ces produits sont quasi totalement importés en Wallonie alors que leurs cultures peuvent très bien s’y développer, et que ces produits sont largement consommés et que la demande est en pleine augmentation (actuellement, il n’existe que 70 hectares de plantation pour la production de noix et 4,5 hectares pour celle des noisettes en Wallonie).
Des variétés locales bien adaptées avec des qualités en termes de goût, de rendement en huile… existent dans les anciennes fermes, domaines ou chez des particuliers, et devront être repérées. Un champ d’essai sera mis en place pour offrir d’ici quelques années un répertoire de choix de variétés locales qui pourront être adaptées au contexte wallon et fournir en greffons de nouveaux plants de cultures.
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Forêt
Retour des noyers, noisetiers et châtaigniers dans les champs
Dans le cadre du programme wallon “Yes We Plant” visant à planter 1 million d’arbres et/ou 4.000 km de haies, l'Association pour la promotion de l'agroforesterie en Wallonie et à Bruxelles lance un projet original qui ambitionne la création de filières de production en circuit court de noix, noisettes et châtaignes en Wallonie et le renforcement écologique des parcelles de production.
