Publié le : Par : Fabienne TisserandLecture : 9 min.
Il est demandé beaucoup à la forêt au regard du carbone qu'elle recèle et produit : être un puits de carbone, participer activement au stockage du carbone, produire un substitut qualifié de renouvelable à toutes sortes de matériaux et produits (dans les domaines de la construction, des biens de consommation, de la chimie…) et à des énergies (carburant pour l'aviation, hydrogène…). En un mot, elle est un point focal de la nouvelle « économie du carbone ». Sauf changement de cap, des possibilités et pressions nouvelles pour les forestiers devraient en découler à l'avenir.
Un constat ne peut être nié : une fièvre de la « décarbonation » s'est emparée de la société. Sous les mots d'ordre gouvernementaux (stratégie nationale bas carbone et stratégies apparentées), administrations, entreprises, ONG, acteurs de la société civile s'emploient les uns à porter la « bonne parole », les autres à décarboner leur activité, que ce soit volontairement ou sous la contrainte.
Si la société de gaspillage a évidemment et urgemment besoin d'évoluer, un seul mode opératoire s'est imposé au travers de presque toute la société, qui est celui de la « décarbonation�
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