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Une expérience de restauration forestière par amendement dans la Vôge

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Dans le courant des années 1990, les médias utilisaient le terme « pluies acides », pour décrire le phénomène de dépérissement qui apparaissait dans les forêts. Face à ce nouveau phénomène, les scientifiques se penchèrent sur le problème de défoliation, étudièrent les causes et conséquences de cette inquiétante situation.

Certains pays européens, dont l’Allemagne, réagirent rapidement, en prenant le problème à bras-le-corps pour protéger leur forêt en corrigeant l’acidité des sols forestiers par l’apport d’amendements.

En 2005, l’inquiétude grandissait pour la forêt de La Vôge, l’état de santé des hêtraies devenant une réelle préoccupation. Face à cette situation, l’INRA et l’ONF établirent un programme d’analyse et de suivi dans les Vosges.

À titre d’exemple, dans les années 2000, le déficit foliaire atteignait 30 à 50 %, même chez les jeunes plantations (selon l’étude Tourette, ONF).

En 2008-2009, face à un état sanitaire qui continue à se dégrader dans La Vôge, les gestionnaires forestiers (INRAE – ONF – DSF), placèrent sous observation les massifs forestiers des communes de Remiremont, Bellefontaine, Xertigny, Saint-Na

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Gestion forestière

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