La gestion forestière accueille de nouvelles essences et laisse plus de place à des essences secondaires, en lien avec la dégradation environnementale et les pressions sociales et réglementaires ainsi que par volonté d’assurer la continuité de la production de bois face à celles-ci. Ce mouvement amorcé à l’amont de la filière induit au niveau de la transformation du bois et de ses usages la perspective de changements qui sont déjà pris à bras le corps par les professionnels du bois, y compris par la stimulation de la demande des maîtres d’ouvrage et des architectes.
Le mouvement d’évolution de la répartition des essences en forêt par les gestionnaires forestiers est initié, que ce soit sous l’aiguillon de stress climatiques présumés à venir par des modèles, ou sous l’influence plus concrète de la perte de biodiversité révélée par des comptages successifs. La diversification des essences fait désormais partie des réglementations, des attentes des politiques et des investisseurs… et les règles de l’art évoluent.