Le terme de « structuration » (forestière) est de plus en plus fréquemment usité en gestion forestière. L'est-il à bon escient ? Pas toujours. L'est-il au point d'être galvaudé ? La réponse est « oui », tout particulièrement lorsqu'il est glissé dans les conversations et les écrits de l'air du temps. Parfois même il sert d'alibi « intellectuel » dans la promesse, honorable certes, de l'irrégularisation des peuplements.
Cela nous amène à nous poser la question fondamentale suivante :« Comment définissons-nous, au juste, la structuration ? »Tout naturellement nos premiers éléments de réponse se trouvent dans les définitions classiques de quelques ouvrages de sylviculture et autres lexiques présentés dans l'encart bibliographique.Ces définitions possèdent en commun une approche factuelle et mathématique. Ce n'est plus suffisant. Nous devons affiner l'approche en élargissant la réflexion.La « stratification » (de la végétation) pourrait-elle nous en apprendre davantage sur la structuration des peuplements ? « Oui », très certainement, car celle-ci est susceptible de nous renseigner sur son organisation spatiale et temporelle.La cohabitation de différentes espèces en un même lieu…
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