La découverte d’un superbe plan d’une (toute petite) partie de la forêt domaniale d’Orléans nous a permis un beau voyage dans le temps. Le temps des premiers parcellaires forestiers fixes, celui des arbres marquant les limites des coupes et parmi eux, les « pieds corniers » dont des cormiers corniers !
Ce plan illustre aussi le temps de la rare sylviculture en haut-taillis à la révolution de 50 ans, loin, très loin, des taillis « au moins de 10 ans », termes de la future ordonnance de 1669. Future car le plan a été établi « le mois de février mil six cent quarante et un » par l’arpenteur Jean Fleury (c. 1613-1679). Nous ne pouvons pas, ici, tout dire de ce passé forestier, c’est l’importance des fruitiers qui nous a interpellés.Un plan pour une forêt toujours présente
En 1641, cette forêt de 580 arpents [environ 300 ha] était la propriété de l’abbaye de Saint-Euverte. Le décret du 2 novembre 1789 mettra tous les biens ecclésiastiques…
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