L’ébénisterie d’art se perd. En Alsace, Vincent Mourer pratique ce métier en voie d’extinction. Dans son atelier, il emploie des méthodes d’époque dans le respect de l’identité des meubles qu’il restaure. L’artisan met quotidiennement en œuvre des techniques anciennes en utilisant des colles, des vernis, des laques et des cires sur des bois nobles et bourgeois.
Vincent Mourer se revendique ébéniste d’art. Ce Lorrain qui approche maintenant de la soixantaine l’avoue sans détour : le métier si singulier et menacé de disparition qu’est celui d’ébéniste d’art, il l’a appris sur le terrain, en pratiquant lui-même et en se documentant. «Je suis complétement autodidacte et c’est pour assouvir ma passion de la marqueterie que je me suis plongé dans l’ouvrage que Pierre Ramond a écrit sur le sujet et dans lequel tout est dit.» Voilà comment une passion exercée pendant ses loisirs vous amène sur le chemin d’une activité qui deviendra votre profession.
L’homme a beaucoup tâtonné avant d’accomplir son destin. Il a même fait un détour par la presse en devenant responsable d’un bimensuel local distribué sur l’Alsace. Un jour,
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