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Mestre Pulu, une menuiserie renommée au Cap-Vert

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En volume d’activités, la menuiserie Mestre Pulu est l’une des plus importantes du Cap-Vert. La 3e génération des dirigeants actuels perpétue une tradition familiale de près d’une centaine d’années dans le travail du bois. Reportage à Mindelo, dans l’île de Sâo Vicente.


« Petit Pays», c’est ainsi que Césaria Évora –fameuse chanteuse cap-verdienne décédée en décembre 2011 – évoquait sa terre natale dans un de ses titres les plus connus. Sur une carte géographique, le Cap-Vert n’est en effet qu’une poussière d’îlots à peine discernable au large du littoral de l’Afrique occidentale. Moins de 500.000 habitants occupent un archipel constitué d’une dizaine d’îles habitées entre le continent noir et les premières côtes orientales du Brésil. La diva qui chantait pieds nus à ses débuts aurait pu parler aussi d’un pauvre pays car cet archipel d’origine volcanique se caractérise par un milieu naturel ingrat et d’une grande rudesse. Relief fortement accidenté, sols squelettiques, pluviométrie annuelle inférieure à 300 mm et sécheresses sévères caractérisent un ensemble où les températures sont toutefois modérées par les influences atlantiques. Ainsi, pour trouver de rares forêts de pins et d’eucalyptus au Cap-Vert, il faut se déplacer sur les hauteurs de Santo Antâo à plus de 1.500 m d’altitude ou sur les flancs du volcan Pico do Fogo qui culmine à près de 3.000 m.


L’environnement économique n’est guère plus brillant. Le pays souffre en effet d’un manque cruel de ressources naturelles et d’activités industrielles et de services : le bilan de la balance commerciale affiche un déficit de 93%. Le PIB atteint à peine 3.000 $ par tête et par an, soit environ 15 fois moins que celui de la France. Et comme 20% des recettes proviennent du tourisme, le Covid-19 aura porté un méchant coup à l’économie cap-verdienne en 2020.

N° 2 au Cap-Vert


Dans ce contexte difficile, quelques entreprises de transformation des bois essaient cependant de se développer. C’est le cas de Mestre Pulu, une des sociétés les plus dynamiques du Cap-Vert dans le domaine de la charpente et de la menuiserie. «Mestre Pulu signifie Maître Pulu car c’était le sobriquet de mon père qui a fondé la menuiserie en 1959.» Bien qu’il ait largement dépassé l’âge de la retraite, José Manuel Faria de Andrade garde encore la main sur la gestion de l’entreprise où ses deux fils Carlos et Ronnie le secondent […]

Photo : Travaux de finition avec une ponceuse Freud sur une huisserie de porte en bossé.

Lire la suite dans Le Bois International, Charpente, construction, menuiserie et meuble, notre édition rouge N°28…   

Menuiserie

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