Comment peut-on imaginer qu’un artisan peignant quotidiennement des surfaces en couleurs puisse être daltonien ? Et que cette particularité physiologique n’entrave en rien la qualité de son travail et la réputation de son enseigne ? Cela peut paraître inconcevable, mais c’est le cas de Louis Goua, le gérant de Décor’Laque, une petite SARL qu’il a repris en 2008 dans l’arrière-pays cannois (Alpes-Maritimes).
«Dans notre métier, il n’y a pas d’école. L’apprentissage se fait sur le tas et le savoir-faire s’obtient sur le terrain au fil des années.» Comme tous ses collègues du secteur de la peinture, Louis Goua a cheminé seul pour acquérir le coup de main et le doigté gestuel, mais en apprenant vite et en travaillant bien. D’abord comme salarié pendant quelques années, puis à son compt
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