La filière forêt-bois, qui d’après l’Observatoire des métiers de Fibois France compte 397 306 salariés au premier trimestre 2023 (chiffre en progression d’1,2 % par rapport à 2021), prévoit de recruter cette année entre 75 000 et 92 000 salariés (1). Or l’interprofession nationale estime que 67 % des embauches s’avèrent aujourd’hui difficiles.
Il apparaît donc que la filière, afin d’être à la hauteur des perspectives que le contexte environnemental l’autorise à espérer, doit plus que jamais être en mesure de compter sur une main-d’œuvre suffisante, et fiable qui plus est. L’enjeu est notamment de parvenir à attirer, et par-delà fidéliser, les jeunes générations, a fortiori si l’on considère que le taux d’emploi des 18-35 ans n’est que de 35 %.
Pour ce faire, le projet Up’Fib, pilotée par l’École supérieure du bois de Nantes, vise à développer l’image de la filière bois sur les réseaux sociaux et l’attractivité des formations, des métiers et des entreprises, en particulier auprès des jeunes, qui en l’occurrence montrent un intérêt croissant pour les questions environnementales. Dans le cadre du programme national de découverte des métiers de la forêt et du bois baptisé #VeryWoodMétiers, plusieurs entreprises ouvriront par ailleurs leurs portes partout en France, du 4 au 6 octobre prochain.
Avant cela, l’entreprise de menuiserie Daucalis, dont deux apprentis de 17 et 18 ans ont récemment obtenu une médaille, proposera spontanément, le 29 septembre, une journée « Découverte & Partage » à destination des collégiens du département de Maine-et-Loire : un exemple à suivre, sans conteste, en vue d’éveiller l’intérêt et de susciter de nouvelles vocations.
(1) Voir notre enquête dans notre édition 1190 du 9 septembre.
