La Grande muraille verte est une initiative de l’Union Africaine pour lutter contre le changement climatique : elle a pour but de créer une mosaïque de milieux verts et productifs allant de Dakar à Djibouti, en traversant 11 pays. Ce projet de restauration des écosystèmes sahéliens fera l’objet de deux conférences, retransmises en direct depuis la COP 28, les 6 et 8 décembre prochain.
La première, animée par Roch N. Pananditigri et le docteur Yacouba Ouedraogo, présentera l’état de mise en œuvre de l’initiative au Burkina Faso, dans ses différentes dimensions environnementales, économiques et culturelles.
La seconde, une communication du professeur Cédric Vermeulen, s'intéressera aux différentes dimensions du facteur humain : identification des parties prenantes, consentement préalable, description des maîtrises foncières coutumières, complexité des rapports entre agriculteurs et éleveurs, négociation de règles localement approuvées et identification des bénéficiaires finaux. Différents exemples de terrain illustreront le propos.
Cédric Vermeulen enseigne la gestion participative des milieux naturels et la gestion de la grande faune tropicale à la Faculté de Gembloux (ULiège). Il est également titulaire des chaires « Foresterie sociale et communautaire » et « Gestion des aires protégées » à l’École Régionale d’Aménagement Forestier Intégré de l’Unesco (ERAIFT, RDC). Il travaille depuis 27 ans en Afrique.
Yacouba Ouedraogo est docteur en Sciences agronomiques (UCLouvain), spécialisé en Sciences du sol. Il occupe actuellement le poste d’expert Agriculture-Environnement et administrateur des programmes du Bureau de l’Agence de coopération internationale de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie (APEFE) au Burkina Faso.
Roch N. Pananditigri, enfin, est ingénieur de conception en vulgarisation agricole. Il est actuellement le Coordonnateur national de l’initiative de la Grande muraille verte du Burkina Faso au sein du ministère en charge de l’Environnement.