Depuis 2012, un groupe d'acteurs aquitains s'intéresse à la problématique de l'exsudation (suintement de la résine) du pin maritime. Douze ans plus tard, une solution semble se dessiner… Retour sur la restitution finale du projet Fixpin qui a eu lieu mardi 12 mars dans l'entreprise Gascogne bois, organisée par Xylofutur, le pôle de compétitivité de la filière.
Nous sommes en 2012 et l'entreprise Gascogne rencontre de gros freins à la vente de pin maritime en bardage en raison de l'exsudation. En effet, lors de fortes chaleurs, le pin maritime voit sa résine sortir, ce qui ne convient pas au marché. C'est pourquoi Laurent Castets et Patrick Joyet, respectivement directeur de production et responsable de la recherche et développement chez Gascogne bois, se décident à s'attaquer à cette problématique. Très vite, les deux hommes ont l'idée de faire des tests en chauffant le bois de manière plus intense. Ils passent d'un séchage traditionnel à 80 °C à un séchage à 120 °C. Le résultat est mitigé, mais ils tiennent une piste et…
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