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La filière bois valorise ses savoir-faire au Sommet de l’élevage

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Le Sommet de l’élevage rassemble chaque année près de 100.000 visiteurs en trois jours. Du 2 au 4 octobre, quelques entreprises spécialisées dans la construction de bâtiments agricoles exposaient comme à l’accoutumée dans les allées du parc des expositions de Clermont-Ferrand. Une présence de la filière renforcée cette année par le stand collectif réservé pour la première fois par l’interprofession Fibois Auvergne-Rhône-Alpes et ses quatre entreprises régionales venues valoriser leurs savoir-faire.   

Le bois est un matériau qui parle au monde agricole. Il peut même parfois être source d’activité pour des professionnels bien souvent habitués à sa présence dans leur quotidien. En France, 25% des bâtiments agricoles construits chaque année possèdent une structure bois. Ils représentent environ 1,5 million de m2 de surface de plancher sur les 6,2 millions du marché global annuel, d’après les chiffres de l’association Bab qui fédère en France les constructeurs de bâtiments agricoles en bois. Conscients de ce potentiel et du savoir-faire des professionnels de la filière dans ce domaine, l’interprofession Fibois Auvergne-Rhône-Alpes avait choisi de participer pour la première fois cette année au Sommet de l’élevage qui s’est déroulé du 2 au 4 octobre à Clermont-Ferrand.

Valoriser du bois massif

«Le monde agricole et la filière forêt-bois se côtoient régulièrement mais ils échangent finalement assez peu», expliquait Marinette Feuillade, déléguée générale de Fibois Aura, sur le stand collectif de l’interprofession situé au sein du hall «bâtiments d’élevage/nouvelles énergies». «Nous avons trouvé pertinent de pouvoir accompagner des entreprises de la filière pour participer à ce Sommet de l’élevage car le bâtiment agricole bois est un marché que nous sentons porteur. C’est un marché sur lequel les professionnels vont pouvoir intervenir, mais aussi réintervenir par la suite. La réalisation de bâtiments agricoles est une activité qui permet de valoriser du bois massif et une ressource locale dans la construction. Le bois offre des solutions confortables, notamment pour les animaux, et ce sont des chantiers qui peuvent permettre une part d’autoconstruction en donnant la possibilité aux agriculteurs d’assurer eux-mêmes la réalisation ou la finalisation d’une partie du bâtiment.»

Dans cette grande région où le bois s’impose en moyenne une fois sur trois en matière de bâtiment agricole, voire une fois sur deux si l’on s’en tient à la partie auvergnate (source Bab), plusieurs projets font aujourd’hui référence et l’interprofession Fibois Aura souhaite que son action s’inscrive dans le cadre plus large d’une stratégie globale de valorisation de ce segment d’activité. «Préalablement au Sommet de l’élevage, nous avons publié une brochure intitulée «Construire en bois» consacrée au bâtiment agricole et 30.000 agriculteurs de la région ont reçu un exemplaire d’un magazine terroir dédié en intégralité pour l’occasion à la filière forêt-bois», ajoutait Frédéric Castaings, responsable du pôle Auvergne de l’interprofession. «Nous avons pu monter cette première participation au Sommet de l’élevage grâce à un financement européen à l’échelle du Massif central (Feder) ainsi qu’un co-financement de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous partageons un stand de 48 m2 avec quatre entreprises de la filière bois : la scierie du Forez, la scierie Eymard, Veyrière charpentes et Guilhot construction bois.

Notre objectif est désormais de pouvoir participer à nouveau à ce rendez-vous l’année prochaine. Pour l’occasion, nous travaillons sur un projet collectif avec d’autres interprofessions régionales du bois – Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine – avec en perspective la diffusion d’une nouvelle publication qui cette fois-ci sera consacrée à des retours d’expérience et des témoignages de réalisation.» Du côté des professionnels présents sur le stand de Fibois Aura, si pour eux aussi la participation au Sommet de l’élevage était une première, la réalisation de bâtiments agricoles en bois constituait un secteur déjà bien identifié. «C’est une activité qui certaines années peut représenter jusqu’à 50% de notre chiffre d’affaires», lançait Jérôme Joussouy, de l’entreprise Veyrière charpentes. «Les conditions de travail ont changé dans l’agriculture, et les nouvelles générations ont la volonté de bâtir des bâtiments qui s’adaptent aux évolutions, à l’image de ce que nous avons pu observer avec le développement du séchage en grange […]

Photo : Le Village bois, un stand collectif réservé par Fibois Aura et partagé avec quatre entreprises de la filière : scierie du Forez, scierie Eymard, Veyrière charpentes et Guilhot construction bois. Pendant le salon, une exposition et un programme de mini-conférences présentaient également les possibilités offertes par le bois dans la construction ou pour le chauffage.

Voir notre édition verte, Le Bois International, Scierie, exploitation forestière N°35…

 

 

 

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