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La 1re transformation passe la seconde dans les allées du salon Eurobois

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Non, les machines et matériels pour la première transformation n’ont pas détrôné les équipements pour l’aval de la filière dans les allées d’Eurobois 2020. Mais fort d’une édition 2018 réussie, le pôle « scierie » du salon s’est encore un peu étoffé cette année, avec une cinquantaine d’exposants et marques présents à Lyon du 4 au 7 février, parmi lesquels plusieurs entreprises phares du marché français.


Pour la seconde fois depuis sa reprogrammation en début d’année, le salon Eurobois proposait à Lyon un espace dédié aux matériels pour la première transformation du bois. Du 4 au 7 février, une cinquantaine d’exposants et marques avaient ainsi pris place dans les allées du hall 5.1 d’Eurexpo. Plusieurs étaient déjà là en 2018, à l’image de Vincent Bleesz, directeur de l’entreprise VBI. « Je constate une évolution positive depuis deux ans de cet espace consacré aux technologies pour l’amont de la filière et je me félicite de voir que les choses prennent », expliquait ce chef d’entreprise dont l’activité l’amène de plus en plus à travailler à l’international, que ce soit pour les Dom-Tom, la Suisse ou le continent africain. « Les professionnels ont retrouvé la confiance. Les clients recherchent du matériel de qualité et le salon nous permet d’avoir de bons contacts. »

L’entreprise André technologies était elle aussi déjà de la partie en 2018, et son attaché commercial Guillaume André constatait « une forte croissance du marché actuellement. C’est cyclique. Le profilage pour les gros bois est une technique qui nous a apporté beaucoup parce qu’elle permet entre autres d’améliorer la qualité de sciage et de réaliser des gains en rendement matière. Le développement des technologies connectées 4.0 est aussi une opportunité intéressante pour pouvoir anticiper, que ce soit au niveau de l’exploitation, de la maintenance mais aussi pour pouvoir proposer des services par la suite ».

Parmi les fidèles du salon Eurobois, l’entreprise Finnso bois était elle-aussi présente à Lyon. Comme il y a deux ans, son directeur Christian Lallia avait réservé un espace sur son stand pour chacun des treize partenaires avec lesquels il intervient auprès des entreprises françaises. « Nous fêtons cette année nos 20 ans d’existence, ce qui nous permet d’avoir du recul sur les évolutions du marché. Actuellement la tendance est bonne et il y a du travail de partout, que ce soit en raboterie, en scierie, dans le contreplaqué. » Hervé Doret, qui pour sa part accompagnait les Américains du groupe USNR sur leur stand à Lyon, confirmait la bonne orientation de la conjoncture actuelle. « Le marché était complètement arrêté fin 2019, mais les choses redémarrent progressivement et nous sommes désormais plus optimistes. Le salon nous a permis d’avoir des contacts utiles. » Pour Peter Schaeidt, PDG de l’entreprise Baljer and Zembrod, « cette année le marché retrouve son rythme de croisière. La reprise avait été progressive en 2019 suite à l’arrêt du dispositif de suramortissement en avril 2018 qui avait eu pour conséquence de concentrer la majorité de la demande au premier trimestre ».



Un marché dynamique

Si certains constructeurs de matériels à destination des industries de l’amont de la filière exposaient à Eurobois pour la première fois cette année, d’autres faisaient leur retour après une période d’absence. « Nous avions exposé il y a quatre ans mais comme la dynamique n’était pas bonne à l’époque, nous étions venus seulement en tant que visiteur en 2018 », indiquait Patrick Marinho, responsable commercial de l’entreprise SGM Industry. « La disparition du salon parisien de la machine à bois nous a aussi encouragés à participer à celui-ci. Le marché est actuellement dynamique en France. Au cours de l’exercice précédent, nous avions réalisé 50 % de notre chiffre d’affaires l’export, mais la bonne orientation de la conjoncture va nous permettre de nous concentrer majoritairement sur la France cette année. Il y a de la demande dans la transformation des résineux pour du renouvellement de parc à bois. Les entreprises s’intéressent aussi à la valorisation des gros bois et depuis deux ans, les clients portent de l’intérêt aux écorceuses pouvant passer des diamètres de 1 mètre, 1,10 mètre […]  »

Photo : Le PDG de l’entreprise Baljer and Zembrod Peter Schaeidt soulignait l’importance du marché français, qui représente à lui seul 20 % du chiffre d’affaires total du constructeur de matériels de parc à grumes.

Voir notre édition verte, Le Bois International, Scierie, exploitation forestière N°07…

 

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