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La scierie française face à son avenir

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La scierie française lors de ces dernières années s'est fortement mécanisée. Ici la scierie Fraty, dans la Loire, et sa scierie LBL Brenta (un fabricant français de la Saône-et-Loire) de produits palettes à un seul opérateur.

Crédit photo M. Chalayer
L’Observatoire du métier de la scierie décrypte le secteur des scieries françaises et explicite sa traversée de la crise sanitaire et les moyens mis en œuvre pour reprendre une partie du volume de sciage perdu depuis une décennie.
Après de longues années de flottement à la suite de la crise financière de 2008 puis de la crise du bâtiment, qui se sont soldées par la perte de quelque 500 scieries et de 15 millions de m3 de sciages sur la décennie (graphique 1), la crise sanitaire du Covid-19 aurait pu, au début, selon les craintes des producteurs, briser l’élan dynamique qui remettait en course les scieries françaises (tableau 1) soutenues par de nombreux investissements (1), mais c’est tout le contraire qui s’est produit.





Lors du premier confinement de mars 2020, une bonne partie de l’industrie du sciage ainsi que ses principaux clients de la construction, de l’ameublement, de l’emballage, mais aussi du négoce, des GSB (2) et des coopératives bois ont été mis à l’arrêt. Ce fut alors un véritable…
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