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Après le déluge, So Wood émerge face à l’adversité

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En novembre 2017, le jeune ébéniste Émilien Farge a créé So Wood dans l’arrière-pays niçois. Trois ans plus tard, il perdait son atelier dans la violente montée des eaux de la Vésubie en furie. Grâce à son dynamisme et à un bel élan de générosité, ses activités ont redémarré rapidement. Rencontre avec un artisan qui envisage l’avenir avec confiance.


Émilien Farge voit la vie du bon côté. Malgré des événements contraires gravissimes, ce jeune trentenaire nous donne une belle leçon d’espoir et de dynamisme. Quand So Wood, son atelier de menuiserie, a été emporté par les flots déchaînés de la Vésubie, le 2 octobre 2020, le garçon a dû être méchamment secoué. Mais qui ne l’aurait pas été à sa place ?

Ce jour-là, la tempête Alex déferlait sur l’Ouest de la France. Cette dépression, qui s’est creusée de matière vertigineuse, a eu des effets collatéraux particulièrement dommageables sur les reliefs de l’arrière-pays niçois. Alex a en effet induit un épisode méditerranéen d’ampleur exceptionnelle. En provoquant des remontées de sud sur les Alpes-Maritimes, un système d’orages stationnaires s’est installé dans les vallées du Mercantour (Roya, Tinée, Vésubie). En moins de 12 heures, des pluies diluviennes ont occasionné des crues soudaines et des laves torrentielles d’une extrême violence emportant tout sur leur passage. Outre les 25 victimes humaines (retrouvées mortes ou disparues), le bilan matériel des dégâts est estimé à 2 milliards d’euros. «À la suite d’une reprise, j’avais créé mon entreprise So Wood en novembre 2017 dans la zone artisanale du Pra ZA du Pra d’Agout, à Saint-Martin-Vésubie.» À peine trois ans plus tard, tout disparaissait dans la Vésubie dont le cours s’était élevé brusquement de dix mètres !


Concours de circonstances heureux

Émilien Farge n’est pas du genre à se laisser abattre par l’adversité. «J’ai tout perdu dans la catastrophe et pendant une dizaine de jours, il a fallu gérer une situation de survie au village.» Le jeune ébéniste parle d’une grande entraide ; sans électricité pendant quelques jours mais avec beaucoup de soutien et de partage, les gens survivaient en autonomie […] 

Lire la suite dans Le Bois International, Charpente, construction, menuiserie et meuble, notre édition rouge N°14… 

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